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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 07:00

Comment évoquez la solitude, parmi vous tous. Comment chacun éprouve ce sentiment d'être ou de se sentir seul.

 

solitude apprivoisée

 

 

 

"Seul quatre lettres, quatre définitions de la solitude.

S comme solitaire, seul par goût de la solitude.

E comme esseulé, seul car abandonné des autres.

U comme unique, seul de son espèce.

L comme libre, seul à décider. "

Michel HANNOUN, Nos solitudes.


Seule parmi tous ces autres... j' aspire à la solitude dans la foule métropolitaine.  Dans des moments de grande solitude, je vacille et me rattrape à la rampe de ma confiance retrouvée. Seule, mais toujours accompagnée des  personnages internes que je ranime, à l'occasion. Libre, de me taire, de ne rien faire. Quand la solitude se fait tonitruante, les voix radiophoniques lui coupent le son. A l'horizon, une foule, sur le web, des milliers d'autres, sous mon toit, personne, entre nous des mots griffonnés. No touch, no sound. Que d'êtres croisés, effleurés, sans mot. Ma solitude apprivoisée, parfois revient, sauvage. Je la dompte, elle m'échappe, s'arc-boute. Histoire sans fin...

 

" - Qui êtes-vous? dit le petit prince.

- Qui êtes-vous...qui êtes-vous...qui êtes-vous...répondit l'écho.

- Soyez mes amis, je suis seul, dit-il.

- Je suis seul...je suis seul...je suis seul... répondit l'écho. "

Antoine de SAINT-EXUPERY , Le Petit Prince

 

 

L'écho de nos solitudes, rebondit sur le flanc du virtuel, dérape dans la foule, et s'évanouit quand le fil de nos paroles s'emmêle autour de l'archer du nous ...


Et cette très belle image d'un piano solo...à suivre

 

sablec.jpg

 

Je vous embrasse

LN

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 00:00

Dix-hivers-a-Venise.jpg

 

Amoureuse de Venise, je saisis toutes les occasions pour retrouver l'atmosphère envoûtante de cette ville. Ce film réalisé par Valerio Riondino en 2011 avec Sergueï Nikonenko, Isabella Ragonese, se déroule dans une Venise, hivernale, automnale, parfois pluvieuse et alterne avec des prises de vue à Moscou, et dans la toundra Russe.

 

Camilla et Silvestro vont mettre dix ans avant de découvrir qu'ils s'aiment depuis le premier jour. Durant cette décade ils vont se côtoyer comme des amis, puis se perdre, se croiser, s'éviter, et enfin ils finiront par se trouver.  Le décor vénitien, l'interprétation fine des acteurs, m'a fait patienter, mais quelle est lente et sans rebond cette romance. Rendez-vous manqués, quiproquos, difficultés pour l'un comme pour l'autre pour dire son amour, tout cela ne suffit pas à capter l'attention.Si le parallèle a été fait avec "Quand Harry rencontre Sally", le film n'en a pas la consistance, ni la vivacité. Quelques brins d'humour mais qui ne sont qu'esquissés...


J'ai revu Venise, loin des clichés habituels, m'imaginant dans cette petite maison modeste au bord de la lagune. Revoir Venise et courir  dans les ruelles...

 

 LN


 


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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 11:04

"Une vie réussie est une vie adolescente à l'âge mûr".

Enfin, je me retrouve mais j'ai perdu l'auteur de cette phrase...

 

L' amour dérange l'homme dans sa solitude mais la vie n'est elle pas ce délice d'être dérangé...

 

Échos du souffle de mes nuits...

 

A L'horizon, adossée à l'aube

Elle espère

Il sommeille

Elle exulte

Il inspire

Il bifurque

Elle soupire

Elle rêve

Il part...

 

LN

 

 


L' Amour  

Aimer

Etre aimé...

 

 

Canova-1-vert-copie-1.jpg

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 11:59

Tag-femme-.jpg

 

Combattantes...Rebelles...Révolutionnaires...de Louise Michel aux femmes du Printemps Arabe...L'Histoire s'écrit avec ELLES.

 

women-blog.jpg

 Film de J.R, Photographe

 

 

 Bonne Fête à toutes

LN

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 07:56

Un après-midi, je me suis rendue au Musée Dapper, pour croquer ces masques du Gabon. Depuis longtemps, cet exercice tournicotait dans ma tête. Le dessin m'apaise, alors que la peinture est à chaque toile un combat, une aventure époustouflante. Je dessine,   concentrée sur les lignes, les courbes, la lumière , attentive à comprendre pour restituer l'expression du portrait ou du personnage, ici de l'âme masquée...


Albert Giacometti : " Ce qu'il faut dire, ce que je crois, c'est que, qu'il s'agisse de sculpture ou de peinture, en fait , il n'y a que le dessin qui compte. Il faut s'accrocher uniquement , exclusivement au dessin. Si on dominait un peu le dessin, tout le reste serait paisible. "

 

Masques-blog.-copie-1.jpg

Bonne journée

LN

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 15:00

L'Expressionnisme est un mouvement artistique, apparu au début du 20ème siècle en Europe du Nord, particulièrement en Allemagne. Survivant jusqu'à l'avènement du régime nazi, l'expressionnisme est condamné par celui-ci qui le considère comme « dégénéré ». De nombreux artistes furent exilés ou réduits au silence. De nombreuses oeuvres seront détruites.

 

 Deux groupes se rattachent à ce mouvement, l'Association des Artistes munichois (NKVM) et la Nouvelle Sécession de Berlin dont sont issus par rupture, respectivement,  Der Blaue Reiter (le Cavalier Bleu) et Die Brücke (Le pont) .L'exposition à la Pinacothèque met en dialogue ces deux mouvements dans leurs convergences et leurs différences. Alors que Die Brücke reste narratif, Der Blaue Reiter évolue vers une totale absence de narration, vers la "chosification". Leur moteur va au-delà du traitement du figuratif et s'attache directement à la couleur, non comme un outil mais comme  objet de la représentation.

 

 

L'expressionnisme est la projection de la subjectivité de l'auteur, qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle. Basée sur l'évidence que nos sentiments influencent la manière dont nous voyons les choses et plus encore le souvenir que nous en gardons. Après Van Gogh, un des premiers artistes à se situer dans ce mouvement, ce fut le peintre norvégien Edvard Munch qui exprime la transformation de nos sensations sous l'influence d'une émotion soudaine.


Regardons son tableau le plus emblématique, Le cri.

Munch.jpg

 

Toutes les lignes semblent converger vers un seul point  la bouche ouverte. Le paysage lui même prend part à l'émotion et à l'angoisse exprimées par le visage convulsé. Les yeux écarquillés, le menton creux font penser à une tête de mort. Ce qui a choqué la société n'est pas tant la nature déformée que l'artiste qui s'écarte du Beau. Les artistes sont en rupture avec une idéalisation du monde. Ils se rapprochent des souffrances humaines, figurent la pauvreté, la violence, la colère, les émotions humaines.

 

Les représentations sont souvent fondées sur des visions angoissantes, déformant et stylisant la réalité pour atteindre la plus grande intensité expressive. Celles-ci sont le reflet de la vision pessimiste que les expressionnistes ont de leur époque, hantée par la menace de la Première Guerre mondiale. Les œuvres expressionnistes mettent souvent en scène des symboles, influencées par la psychanalyse naissante et les recherches du symbolisme. Ce mouvement vient en réaction à l'Impressionnisme Français, qui décrit la réalité physique.

 

L'expressionnisme allemand ne s'attache plus à la réalité qu'il voit mais la soumet aux états d'âme de l'artiste. L'expressionnisme rompt aussi avec l'impressionnisme à travers le pouvoir expressif de la couleur : des couleurs violentes, des lignes acérées. Le choix de la couleur est libéré des contraintes, sans nécessité de respecter le ton local. La gamme chromatique est constituée de couleurs pures dont l'artiste ne cherche pas à atténuer la saturation, la clarté.

 

Très belle exposition, fluide, dont voici les oeuvres que j'ai particulièrement ressenties...

 

Karl Schmidt Rottluff (Die Brücke)

 

Rotluf-1.jpg

 

ROTTLUFF-2-copie-1.jpg



Emil Nolde, Die Brücke

 

Nolde-2-horz.jpg

 

August Macke, Der Blaue Reiter

August-Macke.jpg

Bonne visite...

LN

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 11:00

ethiopie.jpg

 

Un matin de cette semaine,  deux clins d'oeil m'emmènent vers l'Ethiopie. A la radio, une historienne évoque avec passion ses recherches sur la photographie utilisée par le Roi Ménémik II comme support de communication politique.

Puis au hasard du surf matinal, je découvre cette exposition, à la Galerie VU du photographe espagnol  

Juan Manuel Castro Prieto

 

Qu'elles soient en noir et blanc ou en couleurs, ces images dégagent une grande intensité. Loin de tous les clichés, l'Éthiopie est représentée dans un mélange de symboles, de rituels et d'érotisme.

 Juan Manuel Castro Prieto, est né  en 1958 à Madrid, où il vit aujourd'hui. C’est en autodidacte qu'il  vient à la photographie à la fin des années 1970. Ses photographies, parfaitement composées, sont souvent animées de flous troublants , dont certaines pourraient être confondues avec des tableaux.  L'Éthiopie est une véritable obsession pour Juan Manuel Castro Prieto qui y revient, à quatre reprises entre 2001 et 2006. Il y retrouve une mémoire ancestrale de l’humanité.

Ses images révèlent  des atmosphères embrumées de mystère, des signes de rituels, de spiritualité. Les portraits, architecturent autour du regard, central, qui nous fixe, m'interroge, m'ouvre à en connaître plus sur ce pays. 

 

La Galerie Vu est un  bel espace, spécialisé dans les expositions de photos, où nous sommes reçus chaleureusement. Un extrait de la préface du catalogue de Juan Manuel Castro Prieto, donne la tonalité de ce que j'ai ressenti  au cours de ce premier contact avec l'Ethiopie.

 

Ethiopie-1-vert-copie-1.jpg

Christian Caujolle écrit :

"Un regard libre, qui sait passer avec fluidité et sans contrainte, avec une respiration élégante et évidente du noir et blanc à la couleur, du paysage au portrait, des paysages à l’architecture, pour un voyage irréel, étrange et poétique, enchanté au vrai sens du terme. Un voyage, ou plutôt un parcours, pour lequel les yeux semblent recueillir toutes les expériences des autres sens et nous entraîner dans cet univers des « étrangetés » qu'il a illustrées à d’autres reprises. Mais, aujourd’hui, ces bizarreries (qui sont celles de la perception) se sont concentrées en un seul lieu, un seul espace, une seule terre. Une terre d’élévation de la pensée, de l’esprit, des esprits. Une Ethiopie qui n’est ni celle de l’exotisme ni celle de la violence, une Ethiopie qui aurait conservé les raisons profondes qui firent venir là Rimbaud quand on parlait d'Abyssinie. La photographie de Juan Manuel Carlos Prieto sait organiser cette tension permanente entre illusion et réel, fable et expérience."

 

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Un autre regard sur l'Ethiopie de Jean-Baptiste Huynh d’obédience orientaliste, qui  réalise de nombreux portraits et paysages de contrées telles que le Mali, l’Egypte, l’Ethiopie ou encore l’Inde et le Japon. Son oeuvre quasi-anthropologique et identitaire présente plus de quarante tirages noir et blanc. Jean-Baptiste Huynh ne déroge pas à la règle ancestrale de l’art photographique, en continuant à préférer les sels de chlorobromure d’argent, aux technologies numériques. Cette fidélité technique se réaffirme aussi dans l’œuvre même de l’artiste, qui donne priorité au portrait.« Photographier, pour Jean-Baptiste Huynh, c’est capturer l’autre, pour y montrer le semblable dans la différence » justifie Henry-Claude Cousseau, directeur de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris.

111_____Ethiopie_P3_133-tile.jpgBon voyage

LN

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 20:20

index-copie-2.jpg

 

Detachment est un film américain réalisé par Tony Kaye. Il a reçu le Prix de la Révélation Cartier et Prix de la Critique Internationale au  Festival de Deauville 2011 ainsi que le Grand Prix et le Prix du Public au Festival 2 Valenciennes 201. 

 

Henry Barthes est un professeur remplaçant, nommé pour  trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Sa vie  bouleversée par son passage dans cet établissement va s'enrouler sur la spirale de son passé, de son histoire. Le "detachement " pointé par Tony Kaye est celui inquiétant qui prévaut au coeur des relations entre professeurs et élèves, institution scolaire et société, tous confrontés à leurs solitudes, qui se croisent sans jamais se rencontrer. " Nous avons tous des chaos dans notre vie, des problèmes à gérer".


Pour moi c'est un film sur la transmission, une très belle illustration de l'empathie, la compréhension de l'autre, la capacité d'être "détaché" de ses propres résonances pour être  dans une rencontre avec l'autre. 

 

Cette citation d'Albert Camus ouvre le film : « Jamais je n'ai senti, si avant, à la fois mon détachement de moi-même et ma présence au monde »


Je l'ai senti comme un hommage à toutes nos tentatives d'humanisation de nos relations. Être à l'écoute de l'autre sans s'écouter soi même. La première scène d'altercation dans la classe est extraordinaire d'effet de vérité. Le prof se dégage de la colère d'un élève, comprenant qu'elle ne lui est pas destinée, il n'en  est que le réceptacle. Il lui témoigne  sa compréhension de la colère, car lui même l'a ressentie. Et il va trouver une issue pour apaiser provisoirement  ce jeune.

 

 

Adrien Brody est d'une présence subtile, juste. Un personnage Bionien, en référence à Wilfred Bion, psychanalyste anglais. Il incarne un personnage attachant, capable de "rêverie maternelle", au sens Bionien. Les ressentis violents du nourrisson, reconnus et recueillis par la mère, transiteraient par son psychisme afin d’y être transformés en éléments alpha, affects moins violents, réintégrables par le nourrisson. Pour se faire, la mère use de sa « capacité de rêverie ». Adrien Brody  transforme les vibrations négatives des êtres qu'il cotoie,  en ressources. Attentionné, attentif, s'adaptant à chaque être singulier, sans jugement, accueillant l'autre avec ses démons, et le protégeant, mais pas malgré lui. "Sans attente, ni désir" de l'autre, il est là, juste présent. 

 

Adrien Brody livre une composition subtile, influencée par son propre père qui fut professeur d'histoire dans le quartier du Queens, à New-York. Réalisé avec une grande sensibilité , j'ai eu la gorge nouée durant tout le film, et j'ai fini par pleurer une rivière...

Un film qui va bien au delà du propos sur la réalité d'un lycée difficile, de la relation pédagogique ou du dur métier d'enseigner.

Un film fort sur l'existence, soi, les autres, la solitude, le chaos, l'espoir/ désespoir, le trouble de notre époque...

 

Le film conclut:  "Nous échouons toujours car nous décevons tout le monde, y compris nous même. "

Mais je n'en suis pas sortie sombre, plutôt renforcée à humaniser mon quotidien...

Bon film

LN

 

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 13:17

Décidément Paris regorge de trésors que je découvre au fil de mes ballades. Ainsi, se niche, dans le quartier Montparnasse , la Fondation Henri Cartier- Bresson.

L'exposition dévoile une mise en perspective de deux regards photographiques très différents sur le Mexique des années 30.


Paul Strand, (1890-1976)  photographe américain, fixe les scènes, des arrêts sur images, de très belles compositions, à la manière d'un tableau pictural. Les regards, les expressions des personnages sont suspendus dans l'espace, comme frappés d'intemporalité. Ils fixent le spectateur, me transmettent une impression d'éternité, une touche de la gravité de l'existence. La composition, la lumière, dans certains  tirages, m'inspirent une vague de spiritualité, presque mystique. Les images  de Strand viennent transcender le réel.

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Henri Cartier-Bresson (1908-2004), à l'âge de 26 ans passe une année au Mexique, dont il revient fasciné. Le photographe capte ici le mouvement. Les images se prolongent au delà du déclic photographique et  témoignent de la vie. Les personnages poursuivent leurs tâches, la capture de l'instant  est fluide, subjective. Les portraits sont très expressifs, les personnages sont pris en groupe, en famille, et témoignent de la vie sociale, contextualisée dans un temps, une époque. Les visages sourient, rient, certains sont assoupis.La lumière est plus diffuse, naturelle, saturée de soleil ou contrastée par les ombres du soir.


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Cette exposition donne une mise en perspective de  deux démarches très différentes,  qui  témoignent de la rencontre singulière avec le Mexique, de deux grands photographes. J'ai aimé ces deux visions, complémentaires : l'une par sa vivacité, l'autre par l'architecturalité de sa composition.


Bon voyage...

LN

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 18:54

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Imaginez un dimanche pluvieux,  en fin d'après midi , dans une salle de théâtre cosy, au fin fond d'une cave parisienne, une femme, en robe rouge, aux yeux humides d'émotion  vous emmène en croisière jazzy, sur le rivage des standards des années 50, 60  sous la brise légère des bords du Mississipi.

 

Une voix surfe, swingue, pleure et rit. Un bourbon, un piano, une lumière chaude, son sourire, son humour, comme un air resurgit de nos mémoires chaloupées.

 

Bon spectacle!!

LN

 

 

 

 

 


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  • : Chatouillement de l'Âme
  • : Au gré de mes états d'âme j'écris des nouvelles en épisode, des haïkus, des phrasés. J'expose mes tableaux, je vous fais partager mes impression sur les films, les expositions, les livres et j'organise des concours de jeux d'écriture, tout ceci sur fond musical. partage de la musique
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